Dépôt remarquable
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Dans les pas du père...
Brigitte Delcroix, née en 1936 à Lille, a, dès son enfance, été confrontée à la caméra 8mm de son père. Pendant les 20 premières années de sa vie, Paul Delcroix a filmé sa fille avant que celle-ci ne reprenne la pratique de son père. Dans ces films, on voit Brigitte petite, sourire, courir, saluer la caméra. On la voit aussi de temps en temps avec son père, mais surtout entourée de ses deux sœurs et de sa mère.
Brigitte est la fille ainée, née dans une famille catholique où le travail prime. C’est elle qui suit les activités du père et qui est destinée à reprendre son travail. C’est donc tout logiquement de lui qu’elle reprend la caméra 8mm et qu’elle filme à son tour: d’abord son père dans de nombreuses situations de détente (lac, ski, plage), puis ses propres filles, aussi dans des moments de détente.
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Les films présentés sur cette page ont été tournés dans des lieux où la présence humaine est rare, par Philippe Hiély et Raymond Moraux, qui ont tous deux participé à des expéditions polaires. Les vues des paysages, ou encore des animaux présents, suffisent à réaliser les sacrifices entrepris par les équipes d’expéditions pour vivre chaque jour sur place, dans des conditions climatiques hostiles, et isolés des communications avec le monde extérieur, surtout durant l'hivernage au cours duquel les bateaux ne pouvaient circuler sur la glace. Ces films sont ancrés dans une époque enthousiaste à l’idée de partir explorer les pôles: les expéditions polaires françaises ont été créées en 1947, et la station Dumont d'Urville, située sur les côtes de Terre Adélie, a été ouverte en 1955, seulement quelques années avant que ces deux cinéastes n'y séjournent. Beaucoup de plans contemplatifs, mais aussi des moments entre hommes, les petites équipes passant 13 mois ensemble dans un périmètre restreint. Ces réalisateurs ont sacrifié du temps, de l’énergie mais aussi leur vie de famille pour réaliser leur rêve de partir en expédition. Tous deux ont filmé ces terres glacées en 8 mm, et nous vous proposons ce petit rafraichissement pour cette fin d'été, sur un iceberg en compagnie des manchots.
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Les films de Pierre Faral ont été confiés à Cinémémoire lors de la collecte menée à Fos-Sur-Mer pour le projet à l'Ouest de la Provence. Sa fille, Lucienne Faral, maintenant âgée de 78 ans, a fait don à Cinémémoire de 64 films en format 9,5 mm, tous rangés dans des enveloppes annotées d'un sommaire, et catégorisés par Pierre Faral sous les noms d'«Images de la vie», et de «La vie telle qu'elle fût». Ce dépôt traverse le temps avec presque un demi-siècle d'images, tournées de 1924 à 1970. Sur ces films de familles nous sont offertes des tranches de vie: vacances touristiques, événements familiaux, montages mêlant portraits des amis et films d'actualités...
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C'est en poussant une porte que l'on plonge dans l'antre du cinéma d'André Simien. En empruntant les marches, Fernandel nous scrute du haut de son affiche de cinéma. Mi-salle de projection mi-cabinet de curiosité cinématographique, on retourne en arrière pour un moment. Filmer, collectionner et transmettre, trois verbes qui décrivent l'engagement et la proximité d'André Simien pour l'image en mouvement.
En plus d’être celui qui a dirigé l’orchestre symphonique de Sète, André Simien est le fondateur du ciné club amateur de Provence.
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Charles Sabatier, dont les films ont été confiés à Cinémémoire par son fils Jacques Sabatier, est né en 1917 à Rabat au Maroc, où il a vécu toute sa vie. Enseignant en lettres (français, latin et grec) à Mazagan au Maroc, puis au Lycée Lyautey à Casablanca, il devient censeur du Lycée de Fès, puis chef d’établissement au collège Moulay Abdellah de Casablanca. Il commence à filmer à partir du début des années 1940 sur une variété de formats (16mm, 9,5 mm et 8 mm), et continue jusqu’à sa mort en 1959.
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Jeannine M. est la grand-mère du déposant, qui nous a également confié les films de son arrière grand-père, qui a commencé à filmer dans les années 20, et dont vous pouvez voir quelques films sur la page dépôt remarquable: famille Nouyrit
Jeannine M. est née en 1917. Elle a vécu à Bayonne et à Paris et était documentaliste. Elle commence à filmer en super 8 dans les années 80, essentiellement des films de famille, avec ses enfants et petits enfants. Mère de 5 enfants, elle avait de nombreux instants familiaux à documenter: les journées à la plage au bord de l'Atlantique, les vacances de Pâques, le jardinage en famille... La plupart de ses films sont de véritables films de grand-mère: la caméra est concentrée sur les activités des enfants et de la famille, avec une attention particulière pour les jeux d'enfants.
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Lisette, Lison et Jacqueline L. sont trois sœurs cinéastes amateur, qui ont filmé entre 1957 et 1981 leur vie quotidienne et leurs voyages, au Gabon, au Maroc, en Espagne, puis en Provence à leur arrivée à Marseille. Leur quatrième sœur, Liliane, n'a pas filmé, mais on la voit dans les films de ses sœurs, notamment au Maroc, avec son mari Shanio.
Lisette et Lison sont jumelles, nées en 1919 à Alexandrie. Jacqueline, elle, est née en 1929, dans cette même ville de voyageurs qui les destinait à parcourir le monde.
Lisette et Lison étaient assistantes sociales, elles ont travaillé pour la Croix Rouge au Liban pendant la 2nde Guerre Mondiale. Elles retournent ensuite au Liban à plusieurs reprises: en 1967 et en 1979, elles ont cette fois le loisir de filmer le pays et les connaissances qu'ils y retrouvent.
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Anet Merilhou-Paris a fait don à Cinémémoire de ses films tournés en 8mm entre 1967 et 1982.
Elle a découvert Cinémémoire via un appel à films publié dans l'écho de l'amicale de l'UTA, compagnie aérienne pour laquelle son père, Raymond Merilhou, était mécanicien à Douala au Cameroun, de 1954 à 1960. On le retrouve en 1967 filmé par sa fille à l'aéroport d'Abidjan, où il était chef mécano.
La mère d'Anet, Mady Merilhou, était institutrice à l'école payante de Marcory. Anet a étudié au collège public à Cocody, dans une classe de 61 élèves. En 1968 et 1969, elle filme l'école des petits et ses carnavals.
Elle filme ainsi tous les lieux d'Abidjan où la famille vit, travaille, et se détend : Treichville, l'immeuble d'Air Afrique, le port, la plage...
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Christiane Nicoud, dont les films nous ont été déposés par la Cinémathèque de Marseille, a acheté sa première caméra dans les années 50. Elle commence à filmer en 8 mm à partir de son deuxième mariage, et réalise quelques films amateurs et de famille en Provence. Ses enfants sont déjà grands: sa fille, Eliane, a 18 ans lorsque sa mère la filme en 1954, habillée en arlésienne, dans une évocation de Mireille, l'œuvre poétique de l'écrivain Frédéric Mistral, en langue provençale.. Nous n'avons pour trace qu'une copie VHS de ce film.