Cinémémoire avec l’accord des déposants conserve numériquement les images des films déposés et conserve physiquement les bobines originales des films constituant ainsi une mémoire audiovisuelle collective. Garants de la pérennité des copies et gardiens de vos films, Cinémémoire peut vous fournir à tout moment une copie de vos films numérisés.
La conservation des bobines et des copies de film implique tout un processus pour pallier aux problèmes de dégradation naturelle des films :
- leur composition chimique : les bobines à support Nitrate de cellulose, ou Acétate de cellulose, présentent des propriétés inflammables.
- leurs conditions de stockage :
Les principaux facteurs de dégradation :sont l'humidité de l’air et la température
1/ dans des conditions ambiantes : les bobines fabriquées à partir de nitrate de cellulose se dégradent chimiquement, provoquant un durcissement et une fragilité de la pellicule. A terme, la bobine se dégrade entièrement en une sorte de poudre.
2/ dans d’autres conditions de température et d’humidité, notamment dans les pays chauds, il se forme sur la bobine de l’acide acétique émanant une forte odeur de vinaigre appelé le « syndrome du vinaigre ». Ce processus se transmet d’une bobine à l’autre, c’est pourquoi une bobine atteinte du syndrome du vinaigre doit être séparée des autres ou détruite.
Les différentes techniques de conservation des copies
Deux techniques de conservation sont pratiquées : la reproduction argentique ou la sauvegarde numérique.
- la reproduction argentique : se fait sur les pellicules argentiques polyester ou des cassettes analogiques Bêta SP. Cette reproduction est coûteuse mais la conservation est plus longue que pour les supports numériques.
- la sauvegarde filmique : Les copies de conservation de films sont réalisées sur cassettes numériques de ENGINE Digital Video, DVD… Malheureusement, ces supports numériques ne peuvent se conserver qu’une vingtaine d’années. L’avantage des technologies numériques est qu’elles autorisent des recopies illimitées sans aucune détérioration des données enregistrées.
La restauration des bobines dégradées
- la reconstruction du film réalisée à partir de ses copies ou des morceaux de pellicule dont on dispose
- la restauration physique : le film est nettoyé et l’on peut réparer les perforations pour pouvoir transférer le film
- la sauvegarde : on réalise un report de film sur un support de sécurité assurant sa pérennité. On effectue une copie sur pellicule polyester et on numérise le film restauré
- le traitement numérique des images : ces traitements sont effectués pour corriger les défauts restants