Il manie la caméra comme un porte voix pour mettre en scène dans la plus grande liberté les grandes questions humanistes : l’amour, la guerre, le respect, la dignité, la paix. Ses films dressent un portrait sans freins et sans concessions de la société Algérienne. Ahmed Zir manie le symbole et le raccourcis pour faire tout avec rien. Il existe en marge de la création officielle, dans l’univers du cinéma expérimental. L’esthétique dépouillée rime avec authenticité et espoir. Au delà de la question nationale, les films d’Amhed Zir questionnent la condition humaine d’un point de vue universel.
« Depuis la fin des années 70, Ahmed Zir travaille seul, à l’écart, en marge du cinéma officiel. Ce cinéaste « en liberté », a réalisé plus de 45 films, dont 35 ont été primés dans les festivals internationaux. Il était considéré par Serge Daney comme « le » cinéaste algérien. Son œuvre oscille entre réalisme, poésie, et expérimentation. La preuve avec ce programme de courts métrages réalisés entre 1979 et 2015. »
- Nuages d'Automne
- Aurore
- Le Pâtre de l'ordre
- Qui suis-je
- Infomania
- Seuls les oiseaux
- Cessez-le-feu
- Images, passion, histoire
Vous pouvez avoir un aperçu du travail d'Ahmed Zir à travers le film, Solo, qui montre le quotidien d'un jeune homme, teneur de mur, et ce qu'il a d'ennuyeux, de répétitif.
Les plans sur ses gestes, les "inserts" des images de sa pensée et les plans de son quartier nous plongent un instant dans sa vie (ce qu'il ressent et où il vit).
Les va-et-vient entre le dehors et le dedans (par l'intermédiaire d'un portail et d'une porte) séparent son mental de son quotidien, évoquent une limite, un enfermement.
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