“L’archive en question” #1: France-Algérie


AVRIL   2010 :  Résidence de création Ahmed Zir
OCTOBRE  2010 :  Rencontres / Tables rondes / Projections de films du patrimoine algérien / Archives en création / Ciné-concert

Cinémémoire, cinémathèque de films amateurs, s’intéresse depuis sa création aux problématiques liées à l’archive et à ses pratiques : elle mène depuis deux ans le projet Mémoires Partagéesen Algérie.
Ce projet basé sur les échanges autour de la mémoire audiovisuelle, a permis de rencontrer et d’échanger autour de l’image d’archive et de recueillir des témoignages sur l’intérêt de la conservation des films.

Cinémémoire souhaite poursuivre ce dialogue autour de la mémoire audiovisuelle pour proposer un temps fort à Marseille  en 2010  à l’occasion de la Journée du Patrimoine.
L’Algérie et la France coloniales et post-coloniales sont un cas particulier permettant de questionner « universellement » le contenu et les usages des archives ciné-audiovisuelles. Toutefois, la dimension « Mémoire partagée » invite à mettre en évidence et en débat à la fois la réalité, les enjeux et les perspectives futures de la constitution d’une patrimoine ciné-audiovisuel commun entre ces deux pays.

L’archive en question dans le domaine de l’histoire.

Nous proposerons un temps de réflexion sur les usages publics de l’archive, notamment scientifiques (comment s’en servent les sociologues, les historiens…), avec une mise en perspective des archives par des chercheurs : décrypter l’histoire au contact direct des films, remonter le fil de l’histoire, mettre en parallèle différents ENGINEs d’archives : films de propagande, films militants, films diffusés par les médias.
Que nous racontent ces images ? Que peuvent - elles nous dire sur une époque ?

L’archive en question dans le domaine de la création.


Comment les réalisateurs se réapproprient-ils l’archive dans la création de leur film ?
Cinémémoire invite Ahmed Zir en résidence de création en avril 2010. Il présentera un film réalisé à partir d’ archives inédites de Cinémémoire en clôture de cette résidence, en octobre prochain.

Comment les créations cinématographiques de deux pays, peuvent-elles nous aider à mieux comprendre l’autre ?
Nous offrirons un temps de réflexion ouvert sur les créations réalisées à base d’archives mais aussi sur l’évolution des représentations de la guerre, côté algérien et côté français, au cours des décennies qui l’ont suivi.

Quels usages pour quels publics ?
La question de l’usage privé des archives va se poser.
Comment l’individu s’empare-t-il de sa caméra ?  Pour dire quoi ?
Nous étudierons les usages de l’archià travers les pratiques amateurs.