Le XXème siècle fut, plus que tout autre, celui qui fit rentrer le monde dans la modernité. Bien sûr, la révolution industrielle ne date pas d'hier mais il aura fallu plus longtemps pour que ses effets changent en profondeur le visage de petits villages comme celui d'Istres. C'est donc pendant le siècle dernier qu'Istres se métamorphosa d'un village d'agriculteurs à une petite ville dortoir en bordure d'usines.
On peut voir les prémices de cette industrialisation au moment de la création de la base aérienne pendant la première guerre mondiale. Le plus gros se fera par la suite, après 1945. A partir de ce moment là le monde paysan décline peu à peu, il devient de plus en plus difficile pour les petits exploitants de subsister. Les propriétés proches d'Istres sont rachetées pour permettre la construction d'immeubles d'habitations ou de petits pavillons. La ville s'étend, se transforme, se modernise, afin d'accueillir ses nouveaux habitants .
A une échelle plus intime, l'intérieur des vieilles habitations se fait le miroir des changements de la ville et se modernise elle aussi. Reflétant les nouvelles préoccupations de leurs résidents. Les corps de ferme deviennent des maisons de villes, on voit fleurir jardins aménagés à la place des potagers, les cuisine s'équipent d'électroménager. Istres devient la ville que l'on connait maintenant, une ville moderne où le passé paysan transpirent des vieilles pierres.
Apprentissage de la maçonnerie
Extrait de la séquence n° 843-008, 8mm, couleur, silencieux, 1959, cinéaste: Roland Leguennou
Le jardin idéal
Séquence n° 842-022, super 8, couleur, silencieux, vers 1965, cinéaste: Jean Lilamand, déposante: Annie Clerc
Construction d'une maison
Extrait de la séquence n° 847-007, super 8, couleur, silencieux, 1973, cinéaste: Guy Roques
Chantier du Théâtre de l'Olivier
Séquence n° 886-001, 16 mm, noir et blanc, silencieux, 1974-1975, déposant: Ville d'Istres