Vivre à Istres c'est accepter de se mouvoir selon plusieurs rythmes dans un même espace. C'est vivre à la fois au rythme de son temps, de son environnement, et de sa communauté.
Vivre à Istres c'est vivre au bord d'un étang qui a fait sa spécificité. Il a modelé la ville, ses habitants et leurs activités. C'est voir en lui à la fois un moyen de subsistance, de pêche, mais aussi un lieu de loisirs et de détente.
Vivre à Istres c'est aussi voir sa ville, sa rue, sa maison, changer. Changer au fil des saisons et au rythme des événements qui les jalonnent, des défilés aux transhumances... Mais aussi changer au fil des époques, s'adapter à la marche du temps qui voit les traditions disparaître au profit de la productivité imposée par les industries.
Néanmoins vivre à Istres c'est voir ces traditions ne jamais vraiment mourir grâce à des habitants qui font vivre cette mémoire, des habitants qui se battent pour leurs idées. Car vivre à Istres c'est aussi être tributaire d'un agenda politique plus global, ponctué des inévitables élections municipale. L'occasion pour les habitants, plus qu'ailleurs, de faire prendre une nouvelle direction à leur ville, plus en accord avec son passé.
Avenue Marcel Roustan, 1958
Extrait des séquences n° 839-001 à 839-004, copie VHS de films 8mm, silencieux, 1958, cinéaste: Gustave Arconada, déposant: Robert Grenier
Noel à Istres
Extrait de la séquence n° 847-003, Super 8, silencieux, entre 1970 et 1972, cinéaste: Guy Roques
Réveillon du nouvel an à Istres, 1963
Extrait de la séquence n° 810-004, 8 mm, silencieux, 1963, déposante: Cristelle Mencarelli
Neige à Istres
Extrait de la séquence n° 847-003, Super 8, silencieux, entre 1970 et 1972, cinéaste: Guy Roques