Déposant N° 547
31 séquences en 7 pages
(page 6)
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L'asileCarton: "chacun est responsable de tout devant tous" - Dostoïevski. Médecin psychiatre et une femme dans un bureau. Le psychiatre fume la pipe. La femme explique que son mari vit dans l'angoisse d'être responsable de quelque chose, depuis qu'ayant nourri un chien errant, qui a mordu une personne, une plainte contre lui a été déposée car il est considéré responsable car présumé propriétaire du chien vu qu'il le nourrissait. Devant la porte du couple Durand. Une femme sonne à la porte pour se plaindre que leur enfant a renversé la grand-mère et qu'il faut écrire à l'assurance au cas où elle ait des séquelles, puis un homme représentant d'une association des donneurs d'organes, lui assénant la responsabilité des morts provoquées par ceux qui ne se sentent pas concernés par le don d'organes. L'homme parle avec sa femme, qui tricote. Il se demande s'il est égoïste. Elle lui dit d'arrêter de se tourmenter. Allume la radio: journée du souvenir de l'holocauste, un commentateur dit "nous sommes responsables du massacre des juifs". Assez dit l'homme qui éteint la radio, et demande à sa femme d'allumer la télévision. Elle pose sa pelotte de laine. Un homme parle de la guerre du Biafra (donc film tourné entre 1967 et 1970). L'homme éteint la télé. Gros plan: Il tourne sa cigarette nerveusement dans sa main. Sort dans la rue et monte dans sa voiture. Plusieurs panneaux signalétiques : stop, interdit de tourner, attention passage piéton...Prend une route en épingle à cheveu - paysage du massif de la Sainte Baume. Nombreux panneaux San Cassien - chasse gardée, propriété privée, interdiction de sortir du chemin... L'homme se gare et s'allonge sur l'herbe pour lire un livre. Un garde champêtre vient lui dire que c'est formellement interdit. L'homme repart. Panneau Fontfrège (commune de Mazaugues) défense d'entrer...Panneau forêt domaniale de la sainte Baume. Une croix. L'homme rentre dans une église. Le prêtre fait un sermon qui se termine par "nous sommes tous responsables de la mort de Jésus." L'homme revient à Marseille, il marche sur le bord de la corniche Kennedy, il a des images qui défilent dans la tête: le chien, les juifs, les enfants faméliques... Un homme l'empêche de se suicider. Les gendarmes arrivent et disent "il est fou". La femme discute avec le psychiatre et dit qu'il est transformé, qu'il est heureux. Le psychiatre lui dit hélas, s'il est heureux, c'est qu'il a perdu le sens des responsabilités.
Date : Années 60 | Années 70
Géographie : Var-83 | Marseille | 13007 | Sainte Baume
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Et mourir en beautéDeux femmes sont dans un 4x4 dans un endroit désertique - visiblement le Colorado Provençal, proche de la commune de Roussillon (84). Le véhicule n'avance plus, elles se rendent compte que le réservoir d'essence est vide. Elles sortent du 4x4 et gravissent une colline, un fusil à la main. L'une d'elles trébuche dans la terre, l'autre l'aide à se relever. Elles cherchent à s'orienter avec une carte et une boussole. Il fait chaud, les deux femmes sont fatiguées, lasses et ont du mal à avancer. Leurs gourdes sont vides. Elles escaladent un monticule de terre puis redescendent. Leurs affaires et leurs vêtements sont éparpillés au sol. Elles sont étendues par terre (mortes) en sous-vêtements, un miroir et un poudrier à la main.
Date : Années 70
Géographie : Vaucluse-84
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L'espace videUn médecin, psychiatre ou psychanaliste, dans son cabinet. Il décroche le téléphone, reçoit une patiente qui s'allonge, il ferme les volets, dans la pénombre, la femme raconte les relations difficiles avec sa mère et les moments joyeux avec son père. Plusieurs flashs back scènes du passé avec ses parents. Parle d'un espace vide dans sa tête. Scène avec son mari, un homme riche qui l'aime, et avec son beau-frère, un peintre qui doute que sa belle soeur soit malade. Il lui annonce avoir vendu un tableau qu'elle aimait beaucoup. Dans le salon de la femme, un trou à la place de la toile vendue. Elle remplace le tableau par un autre qu'elle a dessiné elle même au fusain. Son mari et le beau frère lui font quelques critiques, mais ils trouvent la toile intéressante, bien que le personnage n'ait pas de visage. Va voir le psychiatre et lui dit qu'elle a réussi à combler l'espace vide sur le mur, et qu'elle devrait donc réussir à faire de même avec l'espace vide dans sa tête.Gros plan sur perfusion. Le mari avec le psychiatre, lui montrant un tableau que sa femme a réalisé: une femme maigre aux couleurs sombres, qui fait peur. La psychiatre dit au mari qu'elle devait en passer par là. Il donne des instructions aux infirmières pour continuer l'administration de neuroleptiques, et leur demande de l'aider à peindre si elle le demande. nouvelle rencontre entre le mari, désespéré de voir sa femme guérir un jour, et le psychiatre qui lui dit: "votre femme vient de se réconcilier avec sa mère". Plan sur la femme devant une toile: un portrait ressemblant à sa mère et à elle même. Elle lâche ses cheveux, ce qui accentue la ressemblance entre les deux visages.
Date : Années 70
Géographie : Marseille
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